Or, en ce temps là, âge prospère et commercial, aussi grand moment d'éradication de la vie sauvage dans les coins les plus préservés de la biosphère, période aussi appelée plus conventionnellement "guerre froide", les modes culturelles se métamorphosaient lentement. L'annonce de la possibilité, relativement récente alors, d'un big bang nucléaire, promesse de la fin de la vie sur terre, n’avait pas fini de mobiliser une grande partie des préoccupations des esprits, concernant le futur de l'humanité et de la planète.
La Crise de Cuba, en octobre 1962, permit de vivre un moment de tension unique, une promesse de désintégration totale de la vie en un instant lumière.
La relation entre l'histoire de Gérard Pinson, contée par Isidore, et des missiles de Cuba n'est possible peut-être que par association des aspects balistiques. Aspects dont la portée, à première vue sans retentissement, pourrait paraître insignifiante. Isidore ne trouvait pas ces rapprochements anecdotiques. Un jour d'école, il se trouvait, avec d'autres élèves dans une salle de classe au moment d'une récréation. Comme on peut s’en douter, cela était totalement prohibé. Dans cette classe, située au premier étage et où venait d’avoir lieu un de ces cours de dessin si propice au chahut, se trouvaient Isidore et d'autres potaches rebelles. L'un d'entre eux exhiba soudainement une sorte d’arme constituée d’un assemblage de plusieurs objets détournés et qui révélait à première vue les grandes ressources imaginatives et l'ingéniosité de son inventeur. Le petit vantard la fit admirer, prétendant en être l’auteur, pour en annoncer finalement l’efficacité et la précision certaines. Ce flingue avait été conçu pour une propulsion de projectiles de plomb plus efficace que les pistolets distribués dans le cadre légal du commerce. Isidore Pataquès fit la remarque d'usage : "Existe-elle cette arme qui fut crée pour ne jamais servir?".
La Crise de Cuba, en octobre 1962, permit de vivre un moment de tension unique, une promesse de désintégration totale de la vie en un instant lumière.
La relation entre l'histoire de Gérard Pinson, contée par Isidore, et des missiles de Cuba n'est possible peut-être que par association des aspects balistiques. Aspects dont la portée, à première vue sans retentissement, pourrait paraître insignifiante. Isidore ne trouvait pas ces rapprochements anecdotiques. Un jour d'école, il se trouvait, avec d'autres élèves dans une salle de classe au moment d'une récréation. Comme on peut s’en douter, cela était totalement prohibé. Dans cette classe, située au premier étage et où venait d’avoir lieu un de ces cours de dessin si propice au chahut, se trouvaient Isidore et d'autres potaches rebelles. L'un d'entre eux exhiba soudainement une sorte d’arme constituée d’un assemblage de plusieurs objets détournés et qui révélait à première vue les grandes ressources imaginatives et l'ingéniosité de son inventeur. Le petit vantard la fit admirer, prétendant en être l’auteur, pour en annoncer finalement l’efficacité et la précision certaines. Ce flingue avait été conçu pour une propulsion de projectiles de plomb plus efficace que les pistolets distribués dans le cadre légal du commerce. Isidore Pataquès fit la remarque d'usage : "Existe-elle cette arme qui fut crée pour ne jamais servir?".
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