dimanche 21 décembre 2008
09-Chronos, chronos
9- Quand Isidore Pataquès avait ouvert, "à n'importe qu'elle page", le livre de poche qui reposait, comme oublié dans la remise du bûcher, il n'avait pas l'intention préalable de se mettre à lire. Mais son esprit rencontra une phrase dont la coïncidence avec l'actualité de sa propre situation lui sembla à propos.
" Il ne faut qu'un soir d'hiver, que le vent autour de la maison, qu'un feu clair, pour qu'une âme douloureuse dise à la fois ses souvenirs et ses peines."
Ces mots produisirent en lui une impression qui l'incitait à poursuivre la lecture. Sa rêverie se déplaça donc de son interrogation sur la nature obscure de son miroir maternel vers une spéculation autour des expériences du sentiment de vivre des successions d'événements synchrones.
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